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Inefficace : silhouettes de rapaces noires, ultraviolet et ultra-son

Silhouettes de rapaces - une solution ?

Même si les silhouettes de rapaces noires sont toujours en vente dans le commerce, cela ne prouve pas leur efficacité. Elles ne sont pas reconnues comme ennemis par les oiseaux qui approchent en vol. En outre, elles n’offrent pas de contraste suffisant dans un environnement sombre. Des impacts de collisions sont souvent visibles directement à côté de ces silhouettes. Les autocollants colorés offrent certes un meilleur contraste. Mais la plupart du temps, ils sont trop voyants et par conséquent appliqués en trop petit nombre. L’effet protecteur n’est ainsi pas satisfaisant.

Nous déconseillons leur utilisation.

 

Les ultra-violets, une solution ?

De grands espoirs ont été suscités à la fin du millénaire par une publication suggérant de munir les vitres d’absorbeurs de rayonnement UV. Entre-temps, l’espoir a fait place au désenchantement. Il existe certes différents produits sur le marché, mais les fabricants n’ont pas fourni de vraie preuve d’efficacité. Un marqueur à encre UV a été testé en tunnel de vol. Selon le fabricant, ce feutre dépose sur le verre des substances qui présentent un contraste dans le domaine UV. Les tests effectués ont montré l’inefficacité des marquages avec ce feutre.

Nous déconseillons l’emploi de ces produits.

Les marquages utilisés pour éviter les collisions d’oiseaux ne sont donc efficaces que s’ils sont également visibles pour nous.

 

Les ultrasons - une solution ?

Des essais ont été effectués pour empêcher les oiseaux d’entrer en collision avec les vitres au moyen de sons  – notamment d’ultrasons – émis à proximité des vitres. Ces mesures, si prometteuses soient-elles en théorie, ne sont pas du tout efficaces. La plupart des oiseaux présents dans nos contrées n’entendent pas mieux les ultrasons que les êtres humains.

Les autocollants colorés offrent certes un meilleur contraste. Mais la plupart du temps, ils sont trop voyants et par conséquent appliqués en trop petit nombre. L’effet protecteur n’est ainsi pas satisfaisant.